Lorsque l’on a un projet personnel à financer, on pensera rapidement à demander à sa banque un crédit. Mais les taux proposés restent très élevés, et l’envie de réaliser son projet se réduit à mesure que le banquier vous annonce les conditions du crédit et son coût. Pour économiser un peu d’argent, il faudra repasser ! Mais il existe une autre solution, celle de demander à d’autres particuliers de vous apporter les fonds nécessaires. C’est ce que l’on appelle le financement participatif, où des particuliers placent leur argent au service de l’économie réelle, sans l’intermédiaire des banques.

La genèse d’un système révolutionnaire

Le financement participatif prend racine depuis quelques années, et ce partout dans le monde. Si le secteur culturel a été le premier à en bénéficier pour financer des artistes encore peu connus, le système s’est développé pour accompagner les entreprises et les particuliers. Si en 2005 au Royaume-Unis Zopa a été la première plateforme à rendre possible le prêt entre particuliers, c’est « Lending Club » aux Etats-Unis qui en 2006 a démocratisé le principe. Le prêt entre particuliers repose en fait sur un principe très simple : des particuliers prêtent une part de leur épargne à d’autres particuliers. C’est un retour aux sources du fonctionnement du crédit, car sans l’intervention des banques gourmandes, le prêt redevient plus simple.

La confiance comme élément clé

Si le Crowdfunding devait se résumer en un seul mot, ce serait « confiance ». En effet sans confiance, les particuliers prêteurs ne mettraient pas leur épargne à destination des autres. Comme dans tout échange ou transaction relevant de l’économie collaborative, le concept même de financement participatif impose la participation d’un groupe de particuliers autour d’un projet commun. Dans le cas de prêteurs particuliers, ceux-ci n’ont pas connaissance du nom de la personne et de son projet, car l’ensemble de l’argent est mis en commun. La plateforme se charge de choisir les projets, en fonction de la solvabilité des emprunteurs, puisqu’il faut éviter de placer des ménages en situation de surendettement. Ainsi les prêteurs ont davantage confiance dans ce système et accepte plus facilement de prêter leur argent pour financer des ménages.

Article mis à jour le mardi 7 février 2017

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